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Coccinelles - présentation

Les coccinelles de Charente-Maritime

La « coccinelle » est connue de tous et inspire bien souvent la sympathie à ses observateurs. Depuis les années 1970, les ouvrages sur les coccinellidae se multiplient et permettent d’enrichir les connaissances sur cette famille. Environ 60 à 70 espèces sont à rechercher en Charente-Maritime, sur 126 espèces connues en France.

Les coccinelles sont de petits coléoptères mesurant de 1 à 8 mm. Leur développement passe par 4 stades : l’oeuf, la larve, la nymphe et l’imago. C’est au stade adulte (imago) que l’on rencontre et identifie le plus souvent les coccinelles. La plupart des espèces sont de grosses consommatrices de pucerons, cochenilles, acariens, que ce soit au stade larvaire ou adulte, ce qui en fait un insecte utile et l’allié du jardinier. Elles se nourrissent également de nectars, pollens, moisissures, végétaux, etc.

Généralement, nos coccinelles n’ont qu’une seule génération par an, l’imago émerge au début de l’été, hiverne à l’état adulte, et se reproduit et pond au printemps suivant.

La liste des coccinelles potentiellement présentes en Charente-Maritime est téléchargeable en cliquant : << ici >>.

 

Où et quand rechercher les coccinelles ?

Les coccinelles se rencontrent parfois par hasard, mais leur recherche spécifique requiert quelques outils indispensables comme le filet fauchoir (un solide filet à papillon fait l’affaire) pour explorer la strate herbacée, et un parapluie japonais pour effectuer une recherche par battage des arbres et arbustes.

Les coccinelles peuvent s’observer toute l’année. Dès mars-avril, les premières espèces sortent de leur gîte hivernal pour s’alimenter dans la végétation et se reproduire. L’éclosion de la génération suivante engendre le principal pic de détection des coccinelles aux mois d’août-septembre. Elles resteront actives jusqu’au mois de novembre, tant qu’il fera assez doux, avant de rechercher un gîte pour passer l’hiver (sous l’écorce des arbres, au sol dans la litière, à l’intérieur des bâtiments, dans des nichoirs/abris à insectes, etc.). Il est alors fréquent de trouver des coccinelles agglutinées dans le but d’augmenter leur chance de survie face au froid (des espèces différentes peuvent alors cohabiter). La recherche de tels gîtes d’hiver peut permettre d’observer des « grappes » de dizaines (voire des centaines) d’individus.

Les habitats de prédilection des différentes espèces potentiellement présentes en Charente-Maritime sont précisés dans le lien téléchargeable ci-dessus.

 

Identifier les coccinelles

Les « macro-coccinelles » (> 2,5 mm) :

Elles s’identifient assez facilement à vue grâce à leur taille et leur forme, leurs élytres et pronotum (couleur et forme des tâches), et parfois à d’autres critères morphologiques (présence de poils sur les élytres, longueur des antennes, couleur des pattes et des épimères, etc.).

Il existe toutefois quelques pièges, dus notamment à la variabilité importante (motifs et couleurs) de certaines espèces qui peuvent ainsi ressembler à d’autres. Voici quelques exemples de confusions possibles :

  • Harmonia axyridis - Adalia bipunctata - Adalia decempunctata ;

  • Harmonia quadripunctata - Harmonia axyridis - Adalia decempunctata ;

  • Exochomus quadripustulatus - Adalia decempunctata ;

  • Chilocorus renipustulatusAdalia bipunctata ;

  • Oenopia lyncea - Coccinula quatuordecimpustulata - Adalia decempunctata...

Des clés d’identification existent pour quelques régions (Wallonie, Manche, etc.). Pour la Charente-Maritime, la clé d’identification du Nord-Pas-de-Calais pourra être utilisée pour les plus grandes espèces, en tenant compte que 3 espèces n’y figurent pas : Oenopia doublieri (photo dans les paragraphes suivants),  ainsi que Henosepilachna elaterii et Novius cruentatus (potentiellement présentes en 17).

Les « micro-coccinelles », sous-famille des Scymninae (< 2,5 mm) et des Coccidulinae (< 3,7 mm) :

Les espèces de Scymninae et de Coccidulinae sont d’identification plus complexe et nécessitent généralement l’emploi d’une loupe binoculaire afin d’examiner des critères invisibles à l’œil nu ou à la loupe à main. Elles ne sont détectables que par battage de la végétation arborée ou, pour quelques-unes, par fauchage de la strate herbacée.

Actuellement, aucune clé d’identification ne rassemble l’ensemble des espèces de Scymninae potentiellement présentes en Charente-Maritime.

 

Saisir ses données dans Faune Charente-Maritime

Dans l’onglet coléoptères, l’ensemble des « macro-coccinelles » peuvent être saisies (toutes les coccinelles sauf les Scymninae et les Coccidulinae).

Dans un premier temps, les données devront être systématiquement accompagnées de photos (les élytres et la tête bien visibles) pour les valider et s’assurer que l’observateur évite bien les pièges de l’identification (une précision de la taille sera nécessaire pour les genres Harmonia et Adalia).

Pour une meilleure connaissance de la biologie des coccinelles, qui reste méconnue pour de nombreuses espèces dans le département, la saisie des données peut s’accompagner d’un commentaire indiquant le mode de collecte (battage/fauchage/à vue/hivernage) et l’essence ou l’habitat fréquenté (frêne, roselière, bord de cours d’eau, bâtiments, etc.).

Remarque :Les connaissances sur les Scymninae présents dans le département restant pour l’heure à parfaire, les individus de cette sous-famille devront être conservés pour confirmation par des spécialistes.

 

Quelques espèces à observer en Charente-Maritime

 

Ci-dessus, la Coccinelle des roseaux Anisosticta novemdecimpunctata (cliché Sylvain Fagart) est inféodée aux zones humides (marais, vallée alluviale, etc.). Elle se reconnaît aisément à son allure allongée et plate, et aux 19 points sur ses élytres roses à oranges.

 

Ci-dessus, Oenopia doublieri (cliché Sylvain Fagart) est une espèce d’affinité méditerranéenne que l’on trouve le plus souvent sur les tamaris. Elle se reconnaît à ses élytres roses marqués de fines signatures en zigzag. Attention toutefois à ne pas la confondre avec sa cousine Oenopia conglobata.

 

Ci-dessus, la Coccinelle à 16 points Tytthaspis sedecimpunctata (cliché Sylvain Fagart) est probablement l’une des espèces les plus abondantes. Cette petite espèce (environ 3 mm), mycophage, se rencontre assez facilement en fauchant la strate herbacée à l’aide d’un filet.

 

Ci-dessus, la Coccinelle à 22 points Psyllobora vigintiduopunctata (cliché Sylvain Fagart) est une jolie coccinelle jaune qui se nourrit de champignons responsables de l’oïdium (« maladie » de plantes). On peut donc trouver cette coccinelle sur de nombreuses plantes herbacées et arbustes touchés par ces champignons.

 

Ci-dessus, la Coccinelle à 2 points Adalia bipunctata (Cliché Claude Champarnaud) est une espèce largement répandue aux motifs et couleurs pouvant varier. A la mauvaise saison, elle peut se trouver en grand nombre dans les habitations, notamment dans le coin des fenêtres. Elle ne doit pas être confondue avec la coccinelle asiatique, Harmonia axyridis (voir ci-dessous), qui peut présenter des motifs similaires, mais qui est nettement plus grande

 

Ci-dessus, la Grande coccinelle orange Halyzia sedecimguttata (Cliché Claude Champarnaud) fait probablement partie des plus belles coccinelles que l’on peut rencontrer en Charente-Maritime, de par sa couleur orange, son large rebord latéral translucide et sa taille assez imposante (5-8 mm). Cette espèce mycophage, se trouve le plus souvent sur les arbres.

 

Ci-dessus, la Coccinelle asiatique – Harmonia axyridis (cliché Sylvain Fagart) est une espèce introduite pour la lutte biologique. Acclimatée en Belgique dans les années 2000, elle s’est ensuite rapidement répandue en France, et a été observée en Charente-Maritime dès 2009, où elle est aujourd’hui très commune.

 

Ci-dessus, la Coccinelle à 13 points  Hippodamia tredecimpunctata (Cliché Claude Champarnaud) est une espèce hygrophile (marais, prairies humides, berges). Elle est facilement reconnaissable à sa forme allongée, ses 13 gros points noirs et son aspect souvent brillant.

 

Ci-dessus, la Coccinelle à damier Propylea quatuordecimpunctata (Cliché Claude Champarnaud) est une espèce très commune qui se nourrit principalement de pucerons. Malgré sa variabilité de couleurs, elle se reconnaît facilement aux tâches anguleuses de ses élytres.

 

Ci-dessus, la Coccinelle à sept points Coccinella septempunctata (cliché Claude Champarnaud) est la « bête à bon dieu » connue de tous. Cette espèce commune est aussi une des plus grandes espèces de coccinelle, à la forme bombée, et facilement reconnaissable à ses élytres orange-rouge tâchés de 7 points noirs. Elle est très proche d’une espèce nettement plus rare, pas encore signalée en Charente-Maritime, la coccinelle éclatante Coccinella magnifica, qui devra être recherchée aux abords des grands dômes de fourmis rousses des bois.

 

Documentation sur les coccinellidae de France :

Les coccinellini de France, Entomologie pratique. - DAUGUET, P., 1976.

Les coccinelles de Maine-et-Loire, Anjou Nature, n°5 : 228 p. - DURAND, O., 2015.

Clef de terrain pour la reconnaissance des principales coccinelles de Wallonie (Chilocorinae, Coccinellinae & Epilachninae), Jeunes & Nature asbl. – BAUGNÉE, J-Y., BRANQUART, E., 2000.

Une enquête Manche-Nature : Atlas des Coccinelles de la Manche. Les Dossiers de Manche-Nature N°5. – LE MONNIER, Y. & LIVORY, A., 2003.

Clé de détermination des coccinelles du Nord-Pas de Calais, version 4.2 85 p. – DECLERCQ, S., DEROLEZ, B., ORCZYK, N., 2012.

Contribution à l’étude de la faune de France. Systématique de la tribu des scymnini (Coccinellidae). Éd. INRA, Paris, 221 p., ISBN : 978-2-85340-065-7. GOURREAU,  J-M., 1974.

Sites internet :

http://harmoniacoccinellidae.jimdo.com/

http://www.naturalistes-vendeens.org/

 

Un état des connaissances des coccinelles de Charente-Maritime

En 2016, l'ouverture à la saisie de l'ensemble des coccinelles sur Faune-Charente-Maritime a permis de mobiliser les naturalistes sur ce groupe de coléoptères, composé d'une cinquantaine d'espèces dans le département. Trente-sept contributeurs ont saisi leurs observations de coccinelles durant ces deux dernières années.

Cette remarquable mobilisation a permis de rédiger un état des lieux des connaissances des coccinelles en Charente-Maritime qui sera soumis à publication à la revue Harmonia, le Bulletin des Coccinellistes de France. Nous sommes heureux de partager ce document en avant première avec vous. Vous pouvez le consulter en cliquant << ici >>.

 

 

Dossier rédigé par Sylvain Fagart, le 15/11/2016

Actualisé par Philippe Jourde, le 28/02/2018


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